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Articles de victor-francis-fincato

    • victor-francis fincato
    • Bourg en Gironde
  • l'insolence du rêveur.

    janvier 2007                          Système nerveux.
                                           
    ( l'insolence du rêveur )


    Intensité du rêve , le rêveur veut l'expliquer absolument,l'éternel dilemme.
    Il cherche à élucider un vieux rêve qui  le poursuit , le  hante, le traque. C'est quoi cette  sublimation des images?
    Ici j'ai voulu,en fixant ce rêve éveillé sur la  toile,faire apparaitre le  fond de ma  pensée que j'ai  assimilé  à un rêve.L'espérance pouvant être un rêve, comme un souhait.
    Constat, le rêve à toujours une longueur d'avance et il fait ce qu'il veut.  
    Rien à faire, tout  tourne en rond ,tout revient en boucle, je cours après mon propre rêve, toujours.
    Rattrapper son rêve ..Tu peux toujours courrir .Un rêve n'est jamais  entier.La  réussite  reste partielle.Il te faut céder . 
    Cependant tout reste à faire tant que cette part du rêve ne se réalise pas.
    Il y a le rêve du temps qui court à maîtriser. Le  rêve  des autres .
    Il y a l’arbre éternel ramifié ,  où se confondent  branches et   racines. Un systéme nerveux qui a vu et subi tous les jours du temps qui passe .
    Tant d’oizox s'y sont posés, tant d 'histoires prises au piége gardées pour lui, pour alimenter  ses rêves .
    Il y a le rêveur, celui qui rêve tout debout , qui songe à des nuages cotonneux, ouatés qui s'évaporent du rêve rose... Alors s'évapore la  noirceur pense-t-il.
    Il y a  le rêve de l'  oizo  moqueur,cet éternel observateur raconteur d'histoires ; demandez à l’arbre il le sait, lui qui abrite cet ami depuis toujours .
    Il y a ce rêve qui court toujours insaisissable, furtif .
    Il y a ce rêve tentaculaire, qui prend  la  tête, obsessionnel, qui cherche  dans  le  vide une  histoire perdue.
    Il y a  le  rêve qui se brise , ce rêve bleu auquel je me suis attaché, flottant dans  l'espace inconnu des Planètes en perdition. 
    Est-ce que  je  rêve ? Personne pour me dire ce qui se passe, personne ne veut rien savoir. Personne ne veut raconter ce qu'il voit.Tous se taisent.
    Peur de la réalité ? Peur du rêve?
    Puis il y a le beau rêve ...celui où tous sont heureux. Même les nuages s'amusent.
    Les rêves habitèrent cette terre .Rien de plus beau qu'un globe bleu rempli de beaux paysages ...La Terre notre TERRE  plus rien au-dedans pour y rêver .Tout s'évapore devant nos yeux .Nous n'y  voyons plus rien .
    Voyez cet arbre sec qui  a mal à ses racines se briser .
    Voyez l'insolence du rêveur sourire aux lévres qui ne pense qu' à lui, ne veut croire en rien .
    La lune pétrifiée ne chante plus (au clair de la lune  mon ami Pierrot...).L' oizo farceur n'est plus qu'une ombre.Dans un dernier regard il voit son ami l’arbre courber, perdre sa vie .
     Tout est fait pour entraîner, l'arbre et l' oizo , ces témoins  du temps, dans une chute irréversible terrible, ainsi que l' homme responsable.
    « Pardonnez lui , car il ne sait pas ce qu'il fait ». Je crois en cette phrase insensée. 
    Si toute fois il existe ,après coup, quelqu’un pour pardonner .
    Tout cela n'est rien qu'un mauvais rêve (cauchemard).Nous allons  nous réveiller et nous ressaisir, récupérer cette  part du rêve  qui nous échappe.
    Ainsi se résume  l'insolence du rêveur agité, fouillant dans les pages de  ses rêves sans  éternité..